« Mort d’un adolescent dans la Drôme: quatre suspects mis en examen et écroués » « Guerre à Gaza: Israël met en garde l’Iran contre une escalade dans la région » « Poussée de fièvre entre Israël et l’Iran, la guerre fait rage à Gaza : Actualités – Orange » : Twitter (bloque les retweets) censure et l’AFP et Orange Actualités !!! Liens et textes complets ci-dessous :

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« Les quatre suspects dans la mort d’un adolescent de 15 ans, tué en s’interposant dans une altercation à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, il y a trois jours, ont été mis en examen vendredi et écroués.

Activement recherchés, un père de 59 ans et ses fils de 16 et 26 ans, originaires d’un quartier résidentiel à l’ouest de Romans s’étaient rendus jeudi à la police. Le lendemain, ils ont été présentés à des juges à Valence.

A l’issue de leur comparution, le fils aîné, soupçonné d’avoir porté le coup de couteau mortel, a été mis en examen pour « meurtre aggravé (…) et violences volontaires avec préméditation en réunion sur mineur de 15 ans », a annoncé dans un communiqué le procureur Laurent de Caigny.

Le cadet, « qui a accepté de frapper, à la demande de son père » et que la victime a tenté de séparer lors d’une rixe avec un autre mineur, est poursuivi pour « violences volontaires avec préméditation » et le père pour « complicité » concernant ces faits.

Le quatrième suspect, un gendre de 27 ans, accusé de les avoir aidés à fuir, est poursuivi notamment pour « recel de criminel en fuite ».

Les suspects ont tous été placés en détention provisoire, « y compris le mineur dans l’attente d’un débat contradictoire dans un délai de quatre jours pour son éventuel placement en centre éducatif fermé », a ajouté le procureur.

– Une seule blessure –

Le père de famille est suspecté d’avoir organisé une « expédition punitive » mardi soir contre un mineur, après « un différend violent et filmé » intervenu quelques jours auparavant et impliquant son plus jeune fils, selon le magistrat.

Peu après 22H00, ils l’ont localisé dans le quartier sensible de La Monnaie, ce qui a généré une « altercation avec des coups ». En tentant de s’interposer, un autre jeune de 15 ans, simple spectateur, a été blessé à l’arme blanche. Transporté à l’hôpital, son décès a été prononcé peu après.

Une autopsie n’a montré « aucune trace de défense ou de lutte » mais « une seule et unique blessure compatible avec une entrée d’arme blanche » qui s’est enfoncée « d’environ 20 centimètres dans le corps de la victime », a indiqué le procureur.

Le fils aîné, commerçant dans le centre-ville de Romans, a reconnu « a minima » avoir porté ce coup. Devant les enquêteurs, il a affirmé « avoir ramassé un couteau au sol et avoir frappé au hasard sans viser ce qui est peu compatible avec les constations médico-légales et les témoignages », selon Laurent de Caigny.

– « Pas vu » –

Le père de famille, un ancien technicien de maintenance « jamais condamné », s’était rendu dans le quartier de la Monnaie pour mettre fin au harcèlement scolaire dont était victime un autre de ses fils, plus jeune, a assuré son avocat, Maître Ivan Flaud, à l’AFP.

Il y est allé « sans aucune intention belliqueuse », a assuré son avocat. « On ne lui reproche rien concernant le décès du mineur », a encore fait valoir Maître Flaud.

D’après le procureur, il a lui aussi minimisé son rôle lors de son audition, assurant « ne pas avoir vu le coup de couteau mortel de son fils majeur et ne l’avoir appris qu’au retour au domicile ».

Le quartier de la Monnaie s’était déjà retrouvé sous les feux de l’actualité à la suite du décès de Thomas, un lycéen de 16 ans mortellement blessé en novembre à la fin d’un bal, dans le village voisin de Crépol.

L’enquête n’a pas permis d’identifier l’auteur du coup de couteau qui l’a tué. Certains des mis en examen pour « homicide volontaire en bande organisée » sont originaires de la cité de la Monnaie.

Le drame avait suscité une forte émotion dans la région et mobilisé l’ultradroite sur le thème de la sécurité, des quartiers sensibles et de l’immigration.

L’homicide de mardi « est un nouveau coup dur pour la ville », avait réagi auprès de l’AFP la maire divers droite de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval. La victime était « un jeune tout à fait ordinaire », avait-elle noté, déplorant « le nombre d’agressions qui se font par arme blanche ».

« Mon fils » était « un gars gentil » en contrat d’apprentissage dans le bâtiment, a déclaré son père sur RTL. « Il voulait juste les séparer et d’un coup l’autre a planté un couteau », a-t-il décrit. « C’est terrible, c’est trop pour moi. »

publié le 13 avril à 09h26, AFP »

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Israël a prévenu samedi l’Iran qu’il « subirait les conséquences d’une escalade » dans la région, à l’heure où les Etats-Unis vont y renforcer leur présence, plus de six mois après le début de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

Cette mise en garde intervient après que l’Iran a annoncé la saisine d’un navire « lié à Israël » dans le Golfe, sur fond de tensions exacerbées entre les deux pays.

Israël se trouve en état d’alerte face aux menaces de représailles de Téhéran, qui a promis de « punir » Israël après une frappe meurtrière le 1er avril sur son consulat à Damas (Syrie), qu’il lui impute.

« Nous avons renforcé notre préparation pour protéger Israël d’une nouvelle agression iranienne. Nous sommes également prêts à réagir », a déclaré samedi le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari.

Dans ce contexte, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël, ont annoncé l’envoi de troupes et de « moyens supplémentaires » dans la région afin de « soutenir les efforts de dissuasion régionale et accroître la protection des forces américaines ».

Le président américain Joe Biden a dit vendredi qu’il s’attendait à ce que l’Iran passe « bientôt » à l’action, en réponse à une question sur les menaces contre Israël, accusé par la République islamique d’être à l’origine de la frappe contre son consulat à Damas.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01582271/autoplay/no/src/x3vu8xz/zone/51/sound/no/adsparam/0/ Les craintes d’un embrasement régional ont poussé samedi les Pays-Bas à fermer, « par précaution », leur ambassade en Iran ainsi que leur consulat à Erbil, dans le Kurdistan irakien.

Plusieurs pays dont la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis, ont par ailleurs réitéré leurs appels à leurs ressortissants à ne pas se rendre en Iran.

La veille, la compagnie allemande Lufthansa et sa filiale autrichienne Austrian Airlines ont annoncé suspendre leurs vols de et vers Téhéran jusqu’au 18 avril.

– 52 morts en 24 heures –

Alors que les médiateurs –Qatar, Egypte, Etats-Unis– attendent des réponses d’Israël et du Hamas à leur dernière proposition de trêve, l’offensive israélienne ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza assiégée où 2,4 millions de personnes sont menacées de famine, selon l’ONU.

Après avoir retiré ses troupes de Khan Younès (sud), l’armée israélienne a annoncé samedi qu’elle poursuivait ses opérations contre les combattants du Hamas dans le centre de l’étroite bande de terre où le mouvement islamiste, classé terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.

A Deir al-Balah (centre) une vidéo de l’AFP montre un paysage dévasté et des montagnes de ruines, dont les restes d’une mosquée. L’armée a « exigé que toute la zone soit évacuée » avant qu’elle ne soit « anéantie en quelques minutes », a affirmé à l’AFP Abdoullah Baraka, un témoin.

En 24 heures, 52 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total à 33.686 personnes, essentiellement des civils, depuis le début de la guerre, selon un nouveau bilan du Hamas.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont mené une attaque dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes, d’après des responsables israéliens.

L’armée israélienne a également déclaré samedi avoir frappé plus de « trente cibles » dans la bande de Gaza au cours de la journée précédente.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01582271/autoplay/no/src/x3v8r3q/zone/51/sound/no/adsparam/0/ Des sirènes d’alerte ont retenti vendredi dans la ville israélienne de Sdérot, a-t-elle rapporté samedi, ajoutant avoir intercepté des roquettes tirées depuis le territoire palestinien.

En Cisjordanie occupée, l’adolescent israélien porté disparu vendredi a été retrouvé « assassiné » samedi, a annoncé l’armée.

– « Pas tangible » –

Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans toute la bande de Gaza où l’aide humanitaire, strictement contrôlée par Israël, entre au compte-gouttes.

Mais au cours des derniers jours, les autorités israéliennes ont fait état d’un nombre record de camions d’aide autorisés à entrer dans le territoire palestinien.

L’armée israélienne a d’ailleurs annoncé vendredi qu’un nouveau point de passage avait ouvert dans le nord. Selon les médias locaux, il se trouve à proximité de la localité israélienne de Zikim, non loin d’Erez, un point de passage actuellement fermé.

Depuis des mois, les organisations humanitaires et les chancelleries étrangères, y compris les Etats-Unis, principal allié d’Israël, exhortent le pays à ouvrir des routes directes d’approvisionnement vers le nord de la bande de Gaza, où la crise humanitaire est la plus aiguë.

« L’augmentation de l’aide n’est pas encore tangible », a toutefois déclaré sur X Philippe Lazzarini, chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

« L’aide doit pouvoir se rendre en toute sécurité à tout ceux dans le besoin », a-t-il ajouté, appelant Israël à « lever » des restrictions au personnel de son agence pour lui permettre d’accéder au nord de Gaza.

Le pape François a fait part de sa « grande » souffrance en raison de la guerre, dans un message vendredi à l’occasion de la fin du ramadan. « Je souffre énormément à cause du conflit en Palestine et Israël, » a écrit le pape, 87 ans, dans un message envoyé à la chaîne Al Arabiya rendu public par le Vatican.

publié le 13 avril à 14h55, AFP

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Des menaces de représailles de l’Iran contre Israël ont de nouveau fait monter la tension jeudi au Proche-Orient, suscitant des appels à la retenue au moment où des progrès en vue d’une trêve dans la bande de Gaza se font attendre.

Les bombardements israéliens ont fait 63 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas, dans le territoire palestinien assiégé par Israël et dévasté par plus de six mois de guerre.

Sous pression pour livrer plus d’aide aux civils de la bande de Gaza menacés par la famine, Israël a promis mercredi de nouvelles mesures pour augmenter les livraisons de nourriture. Prenant note de l’annonce israélienne, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé jeudi à faire plus pour « apporter l’aide humanitaire nécessaire face à l’ampleur des besoins à Gaza ».

Alors que les pays médiateurs attendent des réponses d’Israël et du Hamas à leur dernière proposition de trêve, la guerre à Gaza provoque une nouvelle poussée de fièvre dans la région.

L’Iran « menace de lancer une attaque importante contre Israël », a déclaré mercredi le président américain, Joe Biden, assurant son allié de son soutien « inébranlable », en dépit des tensions entre les deux pays autour de la conduite de l’offensive israélienne contre le Hamas.

En guise de « précaution », et signe des tensions, les Etats-Unis ont annoncé jeudi restreindre les mouvements en Israël de leur personnel diplomatique et des membres de leur famille.

Et un général américain chargé du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, se trouve en Israël pour discuter avec les dirigeants militaires du pays des « menaces sécuritaire dans la région » dans un contexte d’escalade avec l’Iran.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dont le pays, ennemi d’Israël, soutient le Hamas, avait indiqué qu’Israël serait « puni » après une attaque meurtrière qui lui a été imputée le 1er avril en Syrie.

Cette frappe a détruit le consulat iranien à Damas et fait 16 morts, parmi lesquels sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, selon une ONG.

– « Attaque terroriste » –

« Si l’Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l’Iran », a répondu en persan le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

« Téhéran n’a jamais cherché à attiser les tensions dans la région, mais l’attaque terroriste du régime israélien (…) et le silence des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne encouragent (le Premier ministre israélien, Benjamin) Netanyahu à poursuivre la guerre et à l’étendre dans la région », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, dans un entretien téléphonique avec son homologue britannique David Cameron, selon un communiqué de son ministère.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01582271/autoplay/no/src/x3vqmsu/zone/51/sound/no/adsparam/0/ La Maison blanche a indiqué jeudi avoir « mis en garde » l’Iran, tandis que le secrétaire d’Etat Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur Téhéran contre toute attaque visant Israël, selon le département d’Etat.

La Russie et l’Allemagne ont appelé de leur côté à la « retenue » pour éviter une escalade au Proche-Orient où les tensions ont redoublé entre l’Iran, Israël et leurs alliés respectifs depuis le début de la guerre à Gaza.

« Nous sommes en pleine guerre à Gaza, qui continue à plein régime (…) mais nous nous préparons aussi à faire face à des défis sur d’autres théâtres », a déclaré jeudi M. Netanyahu.

– « Panique parmi les enfants » –

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes, d’après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l’Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 33.545 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Jeudi, l’armée israélienne a annoncé avoir mené pendant la nuit une opération dans le centre de la bande de Gaza, « afin d’éliminer des agents terroristes ».

Plus de 250 organisations humanitaires ou de défense des droits de l’Homme, incluant Amnesty International et Oxfam, ont rejoint une lettre ouverte lancée en janvier par 16 ONG, appelant à cesser « immédiatement » tout transfert d’armes « à Israël et aux groupes armés palestiniens », ont-elles fait savoir jeudi.

« La situation est désastreuse et empire, les bombardements n’ont pas cessé et continuent », a raconté à l’AFP Imad Abu Shawish, un homme de 39 ans, dans le secteur de Nousseirat, dans le centre du territoire.

« Nous entendons le bruit des missiles qui tombent près de nous avant d’exploser, et provoquent la panique parmi les enfants », a-t-il ajouté.

– « Offre très raisonnable » –

Les efforts de médiation n’ont pas permis jusqu’à présent de parvenir à un compromis. Jeudi, Israël a accusé le Hamas de « tourner le dos » à une « offre très raisonnable ».

La dernière proposition avancée par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte prévoit dans un premier temps une trêve de six semaines ainsi que la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide humanitaire chaque jour dans la bande de Gaza et le retour chez eux des habitants du nord du territoire déplacés par la guerre, selon une source du Hamas.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que la mort dans une frappe israélienne à Gaza de trois de ses fils ne ferait pas fléchir le mouvement islamiste, au pouvoir dans le territoire depuis 2007.

Le Hamas exige avant tout accord un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de Gaza, une augmentation importante de l’aide humanitaire, un retour des déplacés et un accord « sérieux » d’échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

Le mouvement islamiste veut aussi disposer de « suffisamment de temps et de sécurité » pour pouvoir localiser les otages qui « se trouvent dans différents endroits aux mains de différents groupes », a affirmé jeudi Bassem Naïm, un des membres de la direction du Hamas.

publié le 12 avril à 01h24, AFP

https://actu.orange.fr/monde/pakistan-11-morts-dans-des-attaques-au-baloutchistan-CNT000002dtYnF.html

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